Partenaire de Proj’Air depuis sa création il y a 4 ans, Perivallon, est spécialiste des études de faisabilité pour la mise en conformité réglementaire des rejets atmosphériques industriels. Édouard Sanchez, son fondateur, partage son expérience et la naissance d’un groupement d’experts avec Proj’Air et Sense Environment.
Perivallon
Perivallon est née il y a 4 ans, lors de sa sortie de l’entreprise de construction d’installation de dépollution dans laquelle Édouard Sanchez travaillait. Il avait à l’époque identifié une demande et un vrai besoin des industriels pour la réalisation d’études de faisabilité techniques. En 4 ans, son entreprise et bien grandit et il est aujourd’hui heureux d’exercer un métier qui le passionne !
» Il y a de forts besoins en termes d’étude chez les industriels, qui doivent se conformer aux impositions réglementaires en matière de rejets atmosphériques, qu’il s’agisse de poussières ou de gaz avec des COV (composés organiques volatils) ou des CIV (composés inorganiques volatils). De plus, une nouvelle directive européenne concernant la dépollution d’air, est en cours de transposition dans le droit français. Elle va impacter un certain nombre d’activités pour les sites industriels ICPE (industries classées pour la protection de l’environnement). La directive IED (Industrial Emission Directive) est en train d’être appliquée pour la conformité avec de nouvelles règles et valeurs de rejets atmosphériques. Dans les 10 années à venir, il va donc y avoir une grosse demande. «
La rencontre avec Proj’Air
» On était chacun responsable projets et process dans nos entreprises respectives. Déjà à l’époque, nous travaillions régulièrement en partenariat sur les sujets de traitements des poussières et des COV, qui sont souvent associés puisque l’on retrouve les deux dans un gaz à dépolluer. »
De la collaboration au groupement
» L’idée du groupement que l’on a mis en place avec Nicolas de chez Proj’Air et Pierre* de chez SENSE ENVIRONMENT, c’est de regrouper nos compétences qui sont en fait complémentaires en lien avec les odeurs, les poussières et les COV. Ensuite, lorsque l’on en a besoin, nous allons chercher d’autres acteurs. C’est le cas pour des études sanitaires, de la modélisation de dispersion atmosphérique, des études en Atmosphères EXplosives ou encore pour la mesure et la caractérisation des émissions. «
L’objectif est donc de rassembler des compétences et d’assurer une réponse clés en main et globale aux industriels, de manière à solutionner toutes leurs problématiques. Chaque projet permet donc de faire appel à différentes expertises, transversales et liées entre elles, tout en sécurisant techniquement les dossiers.
» Dans nos métiers, tout est réalisé sur mesure. Nous recherchons des expertises en fonction de la demande. Chacun dispose de connaissances générales et pluridisciplinaires qui permettent d’avoir la même sémantique dans le groupe de travail. «
» Nous formons un réseau, un groupement qui représente une véritable force de cohérence dans l’équipe. À partir de là, on a en fait peu de limites. « Nicolas Perroteau.
Une méthode
» Nous avons établi une règle de fonctionnement de manière assez naturelle. Nous désignons systématiquement un responsable de projet, qui change selon les besoins du dossier. Pierre vient de monter son entreprise. Il conserve son expertise concernant le traitement des odeurs, mais offre désormais des prestations de coordination de projets. C’est un vrai avantage pour nous, car notre métier implique beaucoup d’échanges et de circulation d’informations. Dans tous les cas, le responsable de projet reste l’interlocuteur unique du client. «
Tous les trois viennent de mettre au point un schéma de fonctionnement. Il permet de voir comment évolue une étude selon chacune de ses étapes. » Nous mettons en avant des données d’entrée qui nous permettent de savoir quelles informations nous manquent par exemple, afin de laisser une part minimale à l’hypothèse et mener à bien les projets. Plus nous avons de données, plus le résultat final sera fiable et précis. Ça n’a donc rien d’anodin. «
Compétences techniques et domaines d’expertise
» Les acteurs du traitement d’air sont peu nombreux en France. C’est un petit monde en France, dans lequel tout le monde se connait. Nicolas est situé sur un secteur plus concurrentiel, mais avec des méthodes de travail et des engagements différents. J’apprécie autant ses compétences techniques que ses qualités humaines.
Techniquement, Nicolas a 3 sujets d’expertise très pointues :
- La captation des COV et des poussières dans une usine, qui nécessite une connaissance théorique, mais aussi une pratique, qui est encore plus importante pour mettre en place des systèmes de captation efficaces afin de protéger l’opérateur de l’exposition à des polluants gazeux ou aux poussières.
- Le dimensionnement du réseau aéraulique, de transport de ces polluants, poussières ou COV, avec des règles différentes. Il y travaille dans les règles de l’art, ce qui n’est pas le cas de tous ses concurrents.
- La prise en compte de toutes les problématiques de sécurité en milieu ATEX et la définition des moyens matériels à mettre en œuvre. Nous travaillons, sur ce sujet, en partenariat avec Stéphane Saint Genez (Ariane Group), expert ATEX. Il valide, conforte et monte les dossiers concernant les besoins réels en termes d’équipement, de protection ATEX, que nous pourrons ensuite mettre en œuvre dans les équipements de ventilation. La définition du zonage ainsi que l’adéquation zonage / matériel est réalisé et contrôlé par Stéphane.«
Le choix de l’humain
« Humainement, nous avons vraiment une grande différence avec les autres bureaux. Nous avons fait le choix de travailler avec des partenaires en qui nous avons techniquement confiance, mais aussi avec lesquels nous avons de vraies relations humaines. Nous rigolons beaucoup, tout en travaillant sérieusement. Cette ambiance détendue transparait chez le client, avec qui les échanges se passent vraiment bien. Nous savons nous dire avec honnêteté et respect tout ce que nous avons à nous dire, sans prendre de gants. Nous avons une capacité de communication qui perdure même dans des phases de tension. Nous faisons face à de nombreuses surprises, pas toujours bonnes, dans notre métier. C’est donc une vraie force par rapport à un bureau d’étude généraliste. »
*Pierre Cobut traite les odeurs, un volet complémentaire dans les problématiques du traitement d’air. Un article à lire ici prochainement.