L’entreprise SCORI, basée à Hersin, dans le Nord, est une entreprise qui intervient dans le tri, le transit, le regroupement et le prétraitement de déchets dangereux solvantés, avant qu’ils ne soient valorisés. Sur le site qui compte un peu plus de 30 salariés, elle réalise la préparation de combustibles solides de substitution, à partir de déchets industriels solvantés (peintures, solvants, essences…) mélangés et imprégnés avec de la sciure de bois. Le process est donc particulièrement émetteur de COV et de poussières. Proj’Air a mené un avant-projet avec deux de ses partenaires fidèles, ODOMETRIC et PERIVALLON.
Transformer et améliorer l’installation existante
SCORI rencontrait un problème de traitement des Composés Organiques Volatiles (COV), des soucis de captage, de traitement des poussières/COV et d’odeurs perçues aux alentours du site. Des soucis d‘efficacité affectaient son OPEX (dépenses d’exploitation) car le coût des consommables était trop élevé à l’année.
Le souhait de la direction était de modifier l’installation existante et de la transformer afin de la rendre performante. Proj’Air a donc travaillé main dans la main avec ses partenaires afin d’optimiser le captage et le traitement des COV.
Trois partenaires complémentaires, un phasage de projet croisé
ODOMETRIC était le porteur de ce projet. Il a réalisé l’ingénierie et l’interface avec le client, mais aussi toutes les mesures, les relevés de COV et de débits. Ils ont donc réalisé un travail de collecte de données, servant de base aux différentes études.
Le bureau d’études PERIVALLON a ensuite prit la main afin de sélectionner les points les plus polluants, qui seront traités dans cette études.
L’identification des sources de pollutions a été transmise à Proj’Air qui a réalisé l’étude du captage des pollutions. « Nous avons imaginé et conçu les bons capteurs (un capteur efficace capte les polluants tout en limitant l’impact sur les équipes de production, et prend en compte sa propre). A la fin de cette étape, nous avons donc une liste des sources polluantes, un type de capteur et son débit associé »
Nicolas Perroteau, Proj’Air
La charge de travail est ensuite revenue vers Edouard Sanchez (Perivallon) qui a conçu les différents réseaux, adaptés aux différentes concentrations de polluants. Cela a permis d’orienter chaque installation de captage vers la bonne solution de traitement. Pour les grosses concentrations en COV par exemple, il a privilégié un RTO, un oxydateur thermique régénératif. Le charbon actif est désormais réservé aux plus faibles concentrations, ce qui permet une diminution des OPEX.
Proj’Air enfin, a enfin repris le travail en réalisant les calculs aéraulique en fonction des avancées décrites ci-dessus, puis calculé les diamètres de tuyauterie, la perte de charge. Ces éléments ont permis de déterminer quels ventilateurs et dépoussiéreurs utiliser et enfin réaliser les PID et d’autres plans d’implantation.
Tout ce travail a été organisé par Odométric, qui, tel un chef d’orchestre, coordonne les différentes phases, s’assure des impératifs clients et réalise l’interface entre les prestataires et et l’exploitant.
La complémentarité entre les trois acteurs de ce projet est très intéressante puisque chacun est expert dans son domaine, l’audit et la gestion de projets pour ODOMETRIC, le captage et le dépoussiérage pour Proj’Air et enfin le traitement des COV pour PERIVALLON. Tous les projets réalisés ensemble se font dans une confiance et un respect mutuel chers à chacun.
Le groupe de travail a su proposer au travers de son étude d’avant-projet sommaire APS, une solution technique optimisée techniquement (meilleure efficacité de la ventilation et de la captation des COV/Poussières) et économiquement (meilleur équilibre OPEX-CAPEX) tout en conservant la majorité des équipements déjà existants.
Source image : faceauxrisques.fr
